Il s'agit donc de l'étendue de densité
quasi nulle qui sépare les astres.
On parle aussi de vide
spatial. On le qualifie quelques fois d'espace interplanétaire, interstellaire (ou intersidéral) et
intergalactique pour désigner plus
précisément le vide spatial qui sépare respectivement les planètes,
les étoiles
et les galaxies.
L'espace peut aussi se définir en opposition à l'atmosphère terrestre.
Du fait de l'absence de limite nette de
l'atmosphère terrestre, on peut définir de différentes façons la limite entre
l'atmosphère et l'Espace. La
Fédération aéronautique internationale a établi la ligne de Kármán à une altitude de 100 km
pour définition effective de cette frontière. Dans le milieu astronautique, une
personne qui se déplace au-delà d'une altitude de 80 km
est désignée astronaute, cosmonaute, etc. suivant sa nationalité (dans ce cas, la thermosphère
est considérée comme la limite de l'atmosphère). L'altitude de 120 kilomètres
marque la frontière où les effets atmosphériques lors d'un retour d'orbite
deviennent non négligeables
Pendant des millions d’années,
l’espace est resté hors de portée des hommes, cloués au sol sur leur planète.
Comme tout objet inaccessible, il fait rêver et donne lieu à de nombreuses
interprétations. Des siècles durant, on a d’ailleurs cru que le ciel était la
résidence des dieux, reposant dans la béatitude éternelle.
Les hommes ont voulu en avoir le cœur net et sont allés sur place. Ils n’y ont pas trouvé de présence divine, mais plutôt un endroit étrange, sans air, ni bruit, ni odeur. Un paradoxe de la nature caractérisé par l’absence et pourtant si hostile : il est tantôt le monde du silence, tantôt le théâtre de gigantesques déluges énergétiques.
Une énergie du vide, que les scientifiques ont bien du mal à cerner, bousculant à plaisir notre perception usuelle du monde…
Les hommes ont voulu en avoir le cœur net et sont allés sur place. Ils n’y ont pas trouvé de présence divine, mais plutôt un endroit étrange, sans air, ni bruit, ni odeur. Un paradoxe de la nature caractérisé par l’absence et pourtant si hostile : il est tantôt le monde du silence, tantôt le théâtre de gigantesques déluges énergétiques.
Une énergie du vide, que les scientifiques ont bien du mal à cerner, bousculant à plaisir notre perception usuelle du monde…
Rodrigo et Paul.