LA
BD
Pour commencer bd veut dire
bande dessinée.
Voici la couverture d’une
bd :
Voici des noms de bd :
Kid Paddle, Ducobu, Tintin,
Astérix et Obélix, Gaston…
L’histoire de la bande
dessinée pour être générale doit, au moins, être décrite aux regards des
trois principaux pôles de la création artistique de la bande dessinée, l’Europe qui a vu sa
création, les États-Unis à qui nous devons sa popularité et l’Asie qui représente
aujourd’hui la plus grosse production de bandes dessinées avec le Japon et la Corée, et
remettre la création de la bande dessinée dans le contexte qui l'a vu naître.
Il
y a plusieurs sorte de bd : les bd humoristiques, les bd de
science-fiction, les bd énigmatiques …
Au
Japon les bd s’appellent les mangas.
voici
une bd Astérix :
Apparue
en Suisse au
début des années 1830 avec la parution des premiers albums de Rodolphe Töpffer (voir l'Histoire de monsieur Jabot), la bande
dessinée se diffuse au cours du XIXe siècle dans le monde entier via
les revues et journaux satiriques (voir notamment en France le Savant cosinus
de Christophe). Popularisée à la toute fin de ce
siècle dans les journaux américains sous la forme du comic strip,
la bande dessinée devient alors un médium de masse, assez diversifié aux États-Unis,
de plus en plus restreint à l'humour et aux enfants en Europe.
La guerre qui débute en septembre 1939 ne perturbe pas trop les illustrés
français jusqu'au début de l'occupation à la mi-juin 1940. La plupart quitte Paris pour paraître
en zone non occupée, ceux qui reste comme Hurrah (devenus Tarzan) ou L'Audacieux vont disparaître au
bout de quelques mois. Avec l'entrée en guerre des États-Unis
les séries américaines disparaissent au profit de série plus française. La
censure allemande va frapper et fort et il n'est pas rare que les journaux
paraissent avec des morceaux de pages blanches à la place des textes ou dessins
censurés par l'occupant. À partir de 1942, de nombreux illustrés comme Pierrot,
Lisette ou encore Fillette vont disparaître remplacé par des
journaux fondés par l'occupant qui va s'apercevoir de l'importance de ce média
pour toucher la jeunesse française. En janvier 1943 parait Le Téméraire, de par son orientation
idéologique, il s'agit du premier illustré entièrement dessiné par des auteurs français, mais
néanmoins de bonne qualité avec des auteurs comme Auguste
Liquois, Francis Josse ou encore Erik. Il permet aussi à des jeunes auteurs comme Raymond
Poïvet ou Jean Ache
de débuter. Si les méchants présents dans les histoires représentent souvent la
caricature du juif par les nazis, l'idéologie est beaucoup plus orientée dans
les rédactionnels. La libération en août 1944 va signer la fin de cet illustré, ainsi
que les autres cautionnés par l'occupant comme Le Mérinos, Fanfan La
Tulipe ou encore Les Cahiers d'Ulysse seuls journaux de récits
complet digne d’intérêt.
Pour créer une bande dessinée
on commence par dessiner des dessins flous, après petit à petit on rend le déssin plus net puis on colorie.
Antoine et
Thomas